Bal masqué du 26-8-1455: le salon.

Suivant la marmotte, le couple était passé par divers couloirs pour arriver dans une grande pièce, où des gens de tout milieu s'entassait.

Merci, jeune homme de nous avoir guider.

Se retournant vers sa compagne, Charles lui dit :

Allons ma douce, passons directement à la danse, je suis sur que vous en mourrez d'impatiente. Je vous ai senti frémir, lorsque la piste de dance s'est dévoilée à nos yeux.

S'inclinant lègerement, il présenta une main :

Madame m'accorderait elle une danse? Souffrirai t'elle que je tente de l'accompagner aux bruits des violons et des musettes.

Charles souriait et emmenait sa cavalière d'un pas assuré vers ce qui pourrait etre un supplice. Il aimait danser, il savait danser mais il perdait quelque peu ses moyens quand il dansait avec elle. Son coeur s'emballait, son pas se désequilibrait, son rythme se cassait. Comportement indigne de sa condition. Toutefois il avait trouvé une petite parade, respirer ce parfum si doux qui emplissant du nez jusqu'au fond de la gorge le calmait suffisament pour paraitre. Paraitre, voila la clée du problème. Si tu ne sais, parais ;
D'un pas paressant très assuré il conduisa sa cavalière de la première notte à la derniere note. Le violon s'embalait, la flute comme un enchantement montait vers les égüs. Charles respirait et etreignait cet être si cher à son coeur. Son pied frola celui de sa partenaire sans le toucher, sa main restait sèche, tout concordait vers un succès, même la chance s'en mêlait. La musique finie, il rouvrit les yeux, satisfait. Heureux. Repu.

me revoila escuser moi javer un rendevous tres importan vous aller bien ?

Dylan se pencha à l'oreille de Charles et lui murmura quelque chose.
Charles, attristé, acquiesca et reconduisit Madame vers le vestibule puis l'entrée, discretement ils sortirent et trouvèrent le carosse quelques mêtres plus bas, à la lisière de la forêt. Montant dans le carosse quelques minutes, charles redescendit seul et prit un cheval à l'un des gardes. Le carosse partit. Remontant le chemin, il attacha son cheval dans les écuries puis revint vers la batisse. rentrant il refit le chemin jusqu'à la salle et alla directement au buffet. Regardant d'un oeil circonspect l'ensemble, il se laissa tenter par un fin vin d'anjou. Le meilleur de la table à ses goûts, pourtant personne n'y avait toucher.

se fut bien contente de voir son ami Marmotte, qui sortit moitie dormant..

Coucouuuuuuu, ca va toi ? t'as l'air toujours aussi fatigue ....tu restes beaucoup ici au fait ? tient je te porte un tit gateau pour toi..

Tend le gateau à Marmotte..

Ah oui tes sauccisses ? il t en reste un peu pour moi ? ou c'est deja tout mange aux autres ?

Regarda s'il y en rester encore quelque saucisses..

Charles, dans un coin, sirotait tranquilement son vin, quand des cris le firent bondir et sortir son épée à mi fourreau. Analysant la situation, il se rassit et finissa tranquillement son verre.

Charles se leva, d'un pas leste, son verre à la main, il s'avança jusqu'aux deux derniers invités. Posant son verre, il prit la main de la dame et, ne disant mot quand aux traces de saucisse, y déposa un baiser.

Charles de la Ribaudière, enchanté.

Puis se retournant vers la Marmotte :

Je crois que nous nous sommes déja vu, vous étes le portier. Egalement le cuisinier, à ce que j'ai remarqué. J'imagine que vous êtes aussi le maitre de maison. Avez vous un lien de parenté avec la maitresse des lieux?